Les événements qui viennent de se produire en Tunisie, puis en Égypte, avec leurs spécificités, font apparaître, de manière indubitable, un phénomène lourd de conséquences : la sous-estimation de l’autonomie du peuple.
Durant des décennies, on a peu à peu fait disparaître une réflexion sérieuse sur la réalité de ce qu’étaient les peuples du monde arabe en leur substituant une vision caricaturale et réductrice.