Le Maghreb est confronté à des défis colossaux : pauvreté, terrorisme, migration, corruption, violation des droits de l’homme. Les réformes nécessaires pour résoudre ces problèmes exigent un engagement des États avec le soutien de leur société civile : elles échoueront si elles ne sont pas portées par des dirigeants politiques légitimes, démocratiquement élus. Comme l’analyse Luís Martinez, la démocratisation au Maghreb doit devenir une priorité de la politique européenne en Méditerranée.