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Leçons du Liban

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Qui aurait cru, un an après le marasme politique issu des « non » au référendum sur la Constitution, que l’Union allait devenir, en quelques mois, l’un des acteurs indispensables pour la stabilisation des crises, notamment au Moyen-Orient ? Or tel est bien le cas : à l’égard de l’Iran et du risque de prolifération nucléaire, c’est Javier Solana qui assume le leadership diplomatique, au nom de l’Union et avec le soutien du Conseil de sécurité des Nations unies. Au Liban, c’est le Conseil des ministres des affaires étrangères des 25 qui a débloqué la situation, en décidant de soutenir l’action de Kofi Annan et la mise en œuvre de la résolution 1701. Que les quelque 6000 soldats européens déployés au Sud-Liban le soient à titre national et non pas dans le cadre de la PESD n’enlève rien au caractère historique de cette décision. A l’égard du conflit israélo-palestinien, c’est cette fois dans le cadre de la PESD que l’Union assume, depuis octobre 2005, le contrôle du point de passage de Rafah entre Israël et Gaza. Le tout, alors que l’Union est simultanément en première ligne pour la stabilisation du processus électoral entamé en République démocratique du Congo (RDC).

 

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