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Un an après
Près d’un an après la crise politique ouverte par les « non » français et néerlandais au référendum sur la Constitution européenne, le bilan de l’Union en matière de sécurité et de défense témoigne toujours d’une dynamique ascendante. La PESD est même le seul dossier pour lequel un bilan positif peut être dressé. Alors que l’ensemble du chantier institutionnel reste dans l’impasse, les 25 ont continué de faire valoir leur présence dans les crises régionales et de peaufiner les outils censés conforter le rôle international de l’Union.
Ils ont tout d’abord élargi considérablement les zones géographiques d’intervention possible de l’Union : en Asie, avec la mission de surveillance de l’accord de paix à Aceh (AMM) ; au Moyen-Orient avec les misions de soutien à la police palestinienne d’une part (EUPOL COPPS) et d’assistance au contrôle du point de passage à Rafah d’autre part (EU BAM Rafah). Pour la première fois, le rôle politique de l’Union au sein du Quartet se double désormais d’une responsabilité concrète pour l’ouverture et la stabilisation de Gaza après le retrait israélien. En Afrique, les Européens ont lancé, à l’été 2005, une opération civilo-militaire de soutien à l’Union africaine au Darfour. Plus récemment, en mars 2006, la PESD (...)
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